7 juin 2019

Ma sdb zéro déchet - Écolotips #1


Pour ne pas déroger (voire même foncer tête baissée en mode télé-réalité) à la tendance intrusive qui consiste à donner accès et à dévoiler son jardin secret, ce vendredi, j'ai eu la folle idée de vous emmener celle qu'on appelle communément "sdb". Ok, ok ; j'hyperbolise (encore). Alors, premièrement, mes neurones sont bien en place ; vous avez juste perdu l'habitude de me lire. Il n'est pas vraiment question d'intrusion (patience, je vais m'expliquer). Non pas que je considère que ma salle de bain est fantastique au point d'être balancée sur l'Internet (dixit la grand-mère de vingt-deux ans et demi), mais j'estimais qu'après tous les discours que je vous ai tenu, il était grand temps de passer au concret. Ben oui, c'est bien beau de faire la morale, mais comment mettre concrètement tous ces dictons en application ? C'est parti, Jamie (ouais, je vous reviens déchaînée).

disclaimer : ce post n'a pas la vocation ni la prétention d'être strictement modélisant ni même méprisant. Il s'agit là de ma vision de la consommation, de mon organisation et de ma narcissique satisfaction, qui n'est ni absolue ni universelle. Je ne vous propose qu'un modeste partage d'astuces "écolo-bobo" dont vous pourrez vous inspirer ou non, et qui pourra - bien entendu - être discuté... ou non (certains produits présentés ne sont d'ailleurs pas "zéro déchet").

 spoiler alert : rien ni personne n'est parfait

Comme souvent, cela faisait plusieurs mois que mûrissait l'éventualité de ce projet (à l'heure où vous me lisez, cela fait des lustres que mon article est près). Les mesures mises en place ne datent pas d'hier et sont parfois elles-mêmes inspirées de lectures de vos articles, que je citerai, naturellement. C'est notamment le cas de l'huile de coco, qui remplace depuis environ quatre ans lesdits démaquillants conventionnels. Purement écologique et naturel, un démaquillage à base d'huile (de coco ou pas, d'ailleurs, car c'est le corps gras qui agit comme dissolvant), n'enclenche qu'un simple mécanisme articulaire de massage - qui plus est, relativement agréable - et permet de ne gaspiller que quelques gouttes d'eau, au lieu de quelques cotons jetables et quelques litres d'eau micellaire ou de lait démaquillant. Si toutefois vous préférez le format coton, sachez qu'il existe de chouettes alternatives réutilisables et désormais relativement démocratisées. En effet, avant d'investir dans ces jolis tissus lavables, j'avais entendu beaucoup de bien de la marque bordelaise Des filles en vert ou encore Les tendances d'Emma. J'ai finalement opté pour une option locale, fabriquée et vendue par de petits producteurs situés à une petite vingtaine de kilomètres de chez moi.



Afin d'éviter l'écoulement excessif de la denrée vitale qu'est l'eau (et pour gagner du temps), je me démaquille directement sous la douche. Au moment de procéder au savonnage - de préférence au savon solide et saponifié à froid -, j'applique à l'aide d'une éponge konjac (celle-ci est une Lady Green) mon nettoyant pour le visage afin de parfaire le démaquillage et de ne laisser ainsi aucune chance de survie aux résidus et agressions de diverses pollutions. En ce moment, j'alterne entre la gelée au charbon de La Canopé, le nettoyant ginkgo biloba et raisin de Lavera - qui est de loin mon préféré -, mon chouchou signé Envolve (déniché dans la boutique bordelaise Odessence, elle-même recommandée par @bordelaisebymimi) et mon savon d'Alep, un vieil allié contre l'acné (qui est aussi la véritable solution #zérodéchet). Comme tous ceux que j'ai cité et citerai, ces produits sont #bio, #cruelty free et #vegan (au cas où j’eus besoin de le préciser...).


Puisqu'on est sous la douche, il va de soit qu'une écolo en herbe préfèrera les formats solides, et ce, même pour les cheveux (ce qui, encore une fois, n'est pas nouveau). À l'époque, je vous avais d'ailleurs rédigé une #revue sur le shampoo Godiva de Lush (en savoir plus). Malgré mes appréhensions, cela avait été une belle expérimentation, à tel point qu'elle a donné lieu à une systématique réitération. L'unique changement revient au choix du produit et de la marque, puisque, en effet, les produits Lush contiennent des sulfates, ce qui résulte assez irritant. Je me suis donc récemment tournée (il y a un an environ) vers les produits Lamazuna qui, en plus, sont répertoriés parmi les Slow Cosmetics et labellisés par Peta. Côté soin de la tignasse, je reste fidèle aux huiles (karité, macadamia et ricin), mais n'ai pas encore trouvé la formule parfaite et recommandable. Alors je compte sur vous.


En ce qui concerne les aspects les plus glamours de ma sdb, la transition est plus compliquée. J'ai enfin pensé à opter (merci la Birchbox de janvier) pour une brosse à dents en bambou (#adiósplástico, comme dirait Coline), et ai réussi à me convaincre d'utiliser des pâtes à dents solides. Pour tout vous dire, excepté la compo, les dentifrices bio ne me convainquent pas tout à fait (en d'autres termes, ils sont dégueu). Celui qui me dégoûte le moins en terme de goût, est celui à la menthe et fluorure de chez Lavera, mais il ne rend pas pour autant le moment du brossage de dents extasiant. Mon indétrônable reste celui à la menthe poivrée de chez Lamazuna, qui, une fois terminé, peut directement se composter.



Enfin, dans la même lignée, on pense aux auriculis (c koi c'bidule ?). Ben, dit comme ça, ça a l'air sympa. Je ne sais pas vraiment si c'est le cas, mais toujours est-il qu'il m'est particulièrement agréable de me gratter le fond de l'oreille avant de devoir faire intervenir une bougie à cérumen (merci à celles qui auront tenu bon à la lecture de ce passage des plus sexy). Perso, je trouve mes auriculis (encore une fois) chez Lamazuna. Sachez en outre que le terme "auriculis" a été déposé par la marque. Les autres enseignes faisant la promotion de leurs tigesàgratterlefonddel'oreille sont donc de vilains imposteurs.



Concernant mes dessous de bras... je vous laisse prendre soin de lire ma #revue (en savoir plus) au sujet des déodorants Schmidt's. Si je les ai très longuement considéré comme les meilleurs, j'avoue commencer à m'en lasser. Alors je leur fais quelques infidélités. En ce moment, je démarre une nouvelle histoire avec le stick de la marque allemande  Ben & Anna (à la lavande, parce qu'il ne faut pas trop me brusquer). Il me rappelle mes premières amours axillaires, à la différence qu'il ne produit aucun déchet, puisque son étui (aussi mignon soit-il) est entièrement compostable. Bonne nouvelle pour les adeptes du #zerowaste (promis, on y reviendra prochainement). Son seul défaut à mon sens, c'est qu'il ne soit pas fabriqué en France.


et vous, quels sont les gestes bioté et zéro déchet de votre sdb ?

10 commentaires:

  1. Coucou ma belle,
    J'adore le démaquillage à l'huile, c'est agréable et surtout très efficace ! Je n'ai pas encore franchi le pas du dentifrice solide mais j'y pense, j'ai juste peur de ne pas trop aimer l'expérience ^^
    Des bisous <3

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    1. Hello Élodie,
      C'est de loin le mode de démaquillage que j'affectionne le plus.
      Je comprends, il m'a fallu longtemps pour m'y mettre vraiment. Pour tout te dire, j'alternais souvent avec des pâtes conventionnelles. Mais j'ai aussi beaucoup de chance de tomber rapidement sur celui-là de chez Lamuzuna. J'en ai essayé un autre, dont le nom ne me revient pas, et crois-moi que s'il avait été ma première tentative, je serais restée avec mes vieux tubes ; il était immonde !
      Des bisous. ♥

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  2. Coucou ma belle,
    Que de jolis produits dans ta salle de bain bravo :)
    Perso j'ai du mal avec le dentifrice solide Lamazuna mais j'avoue que c'est l'un des produits les plus difficiles à trouver qui me convienne !
    Bisous

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    1. Hello Aurélie,
      Merci beaucoup, ça me fait très plaisir.
      J'ai aussi mis pas mal de temps à sauter le pas. Mais tu vois, c'est le seul qui m'a convaincue, et maintenant je ne reviendrai aux dentifrices conventionnels pour rien au monde !
      Des bisous. ♥

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  3. Coucou,
    Contente de te retrouver ici! Avec un article ultra intéressant en plus.
    J'utilise depuis peu des cotons réutilisables et j'ai encore du mal à m'y faire. je crois qu'ils ne sont pas assez doux.
    Le dentifrice solide, il faut vraiment que j'investisse.
    Des bisous

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    1. Hello Clarisse,
      Je suis contente qu'il t'ait plu.
      Je comprends tout à fait ; c'est la raison pour laquelle je n'en utilise que très rarement. Je me démaquille exclusivement à l'huile de coco et nettoie ma peau avec un nettoyant (forcément...) et une éponge konjac... Les cotons, c'est pour les soirs où je n'ai pas le temps, la flemme...
      Tu vas voir, c'est quitte ou double...
      Des bisous. ♥

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  4. Hello
    On utilise aussi les oriculi chez nous et sinon j'ai le savon nettoyant de la même marque : hyper économique, je pense que je fais en avoir pour un moment ! Par contre, je n'ai pas encore testé le dentifrice solides car les retours que j'ai pu lire ne sont pas si élogieux que ça. Peut être que je me laisserai tenter par la menthe poivrée de chez Lamazuna .
    Bises

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    1. Hello Natie,
      J'adore Lamazuna de manière générale. J'attends de terminer mes nettoyants en flacon pour tenter le coup avec celui de la marque.
      Perso, j'ai eu du mal à m'y faire (et j'avoue que j'ai une manière bien particulièrement de l'utiliser... La menthe poivrée, c'est une valeur sûre.
      Des bisous. ♥

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  5. Salut ma belle !
    Un article au top 🙂 J'adore utiliser les cotons lavables, c'est tellement pratique et écologique. De plus, j'ai délaissé depuis peu les gels douches lambdas et je me suis mise au savon solide pour le corps et j'en suis ravie.
    Des bisous

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    1. Hello Mylène,
      De jolis pas pour la planète, bravo !
      Des bisous

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