A lo hecho, pecho - Hors série

Ouais, je sais, ça fait un bail. Vu que vous m'avez sûrement oubliée, depuis le temps. Ça semble donc être le bon moment pour revenir sur ce long repli et redéfinir ce que je fais (encore) par ici. Si l’an passé je rendais hommage à ma félicité écourtée (en savoir plus), cette année, je m’emploie simplement à tirer un trait sur les embuches que deux mille dix-huit a semées. J’avais d’abord pensé à réaliser une sorte de rétrospective ou à rédiger une lettre endiablée pour balayer les instants passés, mais les maux n’en résultaient pas moins compliqués à verbaliser. Après plusieurs semaines de combat acharné face à l'indicibilité, j’ai eu le temps d'exploiter mes désillusions et de capter l'urgence de m’engager dans une démarche de positivité. Alors, plutôt que de vous plomber en cette fin janvier, je me contenterai d’exposer les enseignements que j’ai tiré des mois écoulés, afin de repartir du bon pied.

Il aurait beaucoup plus simple pour moi de me repointer avec un post chargé de futilités, mais ça n’aurait en aucun cas révélé la tournure vers laquelle je tends à orienter cette nouvelle année. Et pourtant, les objectifs de vie, les "bonnes résolutions"... très peu pour moi. Mais paraît-il que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. 'Fin, bref. Je n'ai pas envie de mourir idiote. Je revois donc doucement - mais sûrement -, le champ de "mes possibilités"...

Synonyme de perpétuelles remises en question, deux mille dix-huit aura oscillé entre anxiété et prospérité. Comme la plupart des humains (bien français...) qui m’entourent, j’ai la fâcheuse tendance à ancrer au plus profond de moi la négativité qui s'avise sans cesse de nous dérouter. Qui y-a-t-il de mal à rêver ? L’utopie a bien pourtant bien sa place dans notre réalité. On peut choisir de l’exposer, de la vanter, de la rêver. L’essence humaine est entre autres déterminée et guidée par les désirs que l'on peut éprouver, mais on ne peut sans cesse les occulter. Oscar Wilde l’a affirmé : « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c’est d’y céder ». Je retiens cette maxime depuis mes années lycée, mais désormais, je suis décidée à l’appliquer. La "décence" (#subjectivité) continuera de guider mes pas ; je suis comme ça. Je n’irai pas à l’encontre de qui je suis, mais veillerai toutefois à ne pas perdre de vue ce pourquoi je me bats. Il est grand temps d’exprimer ma gratitude, presque mystique, à la vie. Pour ce faire, la démarche d’ouverture au monde que j’avais entreprise en m’installant en Espagne se poursuivra en deux mille dix-neuf. Je vais à nouveau pouvoir exprimer mes instincts de vadrouilleuse et découvrir de nouveaux horizons. Regarder plus loin, apprendre, grandir ; la culture du corps et de l'esprit : voilà ce à quoi j’aspire.

Mon engagement auprès de la communauté animale, filtré par la bible de l’antispécisme - et ses limites -, se poursuivra et continuera de se forger. La toxicité de notre empreinte sur la planète se verra réévaluée et se traduira par un choix de consommation plus responsable et raisonné. Il n’est plus question de s’enfoncer dans cette mouvance inconsciente de surconsommation, et encore moins de marchandisation des êtres vivants. Mes choix d’alimentation resteront les mêmes et ne seront en aucun cas soumis à la négociation. Je veux être en paix avec moi-même et accorder à ma conscience la réflexivité dont elle se nourrit. Mes achats seront davantage tournés vers les organismes éthiques et équitables. Côté #beauté, j’ai décidé de consommer exclusivement bio, naturel, vegan, et bien entendu, cruelty free. Vous verrez que j’ai profité de Noël dernier pour commander mes ultimes cra-crages zoevesque ou beccesque (contractions néologiques formées à partie des enseignes - cruelty free -, Zoeva et Becca).

Enfin, j’ai décidé d’injecter une bouffée d’air frais à mon blog qui commençait à s’essouffler (le manque de temps à lui consacrer commençait sincèrement à me démotiver). Je me suis déjà affranchie de l’exclusivité #beauté car j’aspire à davantage de maturité. Je laisserai le #lifestyle s’installer, jusqu'à définitivement s'établir. Ma passion pour la musique et la littérature se feront également une place, au milieu de mes conseils et trouvailles en terme de #bioté. La #mode elle, sera exclusivement centrée sur le #madebylesfrançais. 

Enfin chères lectrices, vous qui avez tenu bon et célébré mon retour sur la blogo, je tiens à vous souhaiter - puisqu’on est encore en janvier - une belle et heureuse année. Ah oui, et rassurez-vous : je n’ai pas totalement changé ; je ne sais toujours pas transmettre mes vœux. Oupsy. 

et vous, comment voyez-vous deux mille dix-neuf ?